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1951
Dans le jardin, devant la maison familiale à Kingston : Oswald Russell, son frère Neville, leur belle-mère Ivy Russell, leur père James Russell et la sœur de James, Marion Russell.

In the garden of the family house in Kingston : Oswald Russell, his brother Neville, their step-mother Ivy Russell, their father James Russell and Marion Russell, sister of James.
Partie] 1
Extraits musicaux composés et interprétés par Oswald Russell et interprétations d'autres compositeurs.
[Partie 2
images Poèmes dédicaces
7:19
6:12
Livres: Danielle Russell
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Oswald Russell Sa biographie
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OSWALD RUSSELL Sa biographie

Plus connu sous le nom abrégé d’Oswald RUSSELL, Selbourne Oswald Alfred RUSSELL est né le 16 août 1933 à Kingston en Jamaïque. Sa mère Winifred était une institutrice appréciée et son père, James, un très respecté Officier d’Etat civil.

Dès son plus jeune âge, Oswald RUSSELL présente des prédispositions indéniables pour la musique. A l’âge de trois ans, il improvise déjà des mélodies au piano. Lorsqu’il a 5 ans, sa mère, qui est également organiste, le confie à Miss Ena HELPS pour qu’elle lui enseigne le piano. Parallèlement, le jeune musicien entame des études classiques au Collège St.-Georges. Il y fera toute sa scolarité, comme son frère Neville, de deux ans son cadet.

En 1947, Winifred RUSSELL meurt brutalement d’une embolie alors que le jeune pianiste n’a que 14 ans. Cette perte douloureuse l’affectera toute sa vie.

Elève prometteur, Oswald RUSSELL poursuit sa formation avec Miss Ena HELPS. Elle lui enseigne le piano et le solfège jusqu’à l’âge de 18 ans. En 1951, il quitte la Jamaïque et entre à l’Académie Royale de Musique de Londres. Elève d’Eric GRANT, il choisit le violon pour second instrument et entame parallèlement des études de composition avec Lennox BERKELEY. En 1956, il achève sa formation à l’Académie Royale de Musique (Médaille d’Or McFarren, Workshipful Company of Musicians Medal) et quitte Londres pour Paris.

Installé à Paris pendant deux ans, Oswald RUSSELL va suivre les cours de Jacques FEVRIER. Son séjour lui permettra d’apprendre en même temps le français.

En 1959, Oswald RUSSELL obtient une Bourse avec laquelle il va poursuivre et compléter sa formation à la prestigieuse Julliard School de New York. Pendant trois ans, il y travaille sous la direction d’Edward STEUERMANN. En 1962, fraîchement diplômé, il retourne à la Jamaïque et devient Professeur au Conservatoire de Kingston. Mais sa carrière de concertiste prend rapidement le dessus. Il commence alors à donner des concerts dans le monde entier, glanant au passage la Médaille Harriet Cohen à New York et un prix à Naples.

En 1964, Oswald RUSSELL s’installe à Genève. Toujours modeste malgré ses succès grandissants, il s’inscrit au Conservatoire de Musique dans la classe d’André-François MARESCOTTI pour la composition et dans la classe de Louis HILTBRAND pour le piano. Huit mois plus tard, il remporte un brillant 1er Prix de virtuosité avec distinction et félicitations du Jury en interprétant le Concerto de Rachmaninoff N°2, accompagné par l’Orchestre de la Suisse Romande (OSR).

En 1967, Oswald RUSSELL entend parler du 1er Concours d’Improvisation à Lyon. Sans hésiter, il s’y inscrit dans les deux catégories proposées : classique et jazz. Le 28 juin 1967, il remporte un brillant 1er Prix dans chacune des catégories sous les acclamations du public.

L’année suivante, il décroche le Prix Mozart de la BBC à Londres. Sa carrière internationale est désormais lancée. Il part en tournée en Afrique où il interprète le Concerto N° 2 de Beethoven, accompagné par l’Orchestre du Collegium Academicum. Pendant des années, il va parcourir le monde entier, diffusant son art sur toutes les scènes mais son port d’attache demeurera Genève en Suisse.



OSWALD RUSSELL Sa vie

En 1971, Oswald RUSSELL a 38 ans lorsqu’il rencontre celle qui va devenir sa compagne, sa confidente, son épouse pendant 41 ans. Elle s’appelle Danielle, elle a 26 ans et elle est née à Genève.

Le 30 octobre 1971, ils sont unis religieusement par le Pasteur Philip POTTER, alors Secrétaire Général du Conseil Œcuménique des Eglises. Pendant 6 ans, Danielle et Oswald RUSSELL espèrent vainement un enfant. Finalement, ils sont exaucés. Le 3 janvier 1978 naît Alexandra, Caroline, Odile RUSSELL. Elle sera leur seule descendance.

Pendant toute sa petite enfance, baignée dans la musique, Alexandra va suivre les pérégrinations de ses parents au gré des concerts de son papa. Douée d’une grande sensibilité, elle emprunte naturellement la filière paternelle, étudie le solfège, la danse classique, les claquettes et le violon avant d’opter pour l’alto. Premier pupitre de l’Orchestre Symphonique Genevois, elle enregistrera quelques années plus tard sur CD (Russell par Russell) une composition de son père pour alto et orgue.

Mais avant d’en arriver là, Alexandra va faire, comme ses parents, des études classiques. A l’Université de Genève, en Faculté de psychologie, elle défend une thèse sur les émotions des nourrissons par rapport à la musique. Elle entreprend ensuite des études de droit international à l’Université de Londres.

Quant à Oswald RUSSELL, il crée une discipline jusque-là inconnue à Genève. Il devient Professeur d’improvisation et d’harmonie pratique au Conservatoire de Musique de Genève et à l’Institut Jaques-Dalcroze, à temps partiel afin de pouvoir poursuivre parallèlement sa carrière de soliste qui l’amène à se produire dans le monde entier. Reconnu unanimement pour ses compétences pédagogiques exceptionnelles, Oswald RUSSELL remplace parfois son ancien Professeur de virtuosité, Louis HILTBRAND. Il est aussi un expert apprécié aux examens de virtuosité, tant en Suisse qu’à l’étranger.

Dans sa vie privée, Oswald RUSSELL est un mari irréprochable et un papa plus qu’attentionné. Profondément croyant, il est constamment préoccupé par le bien-être des autres et de sa petite famille en particulier. Grâce à sa gentillesse légendaire, à sa modestie hors du commun, à son sens inné des valeurs morales, Oswald RUSSELL suscite l’admiration générale. Il dispose d’un réseau social impressionnant, tant dans le monde musical et culturel que dans le monde diplomatique où sa famille évolue depuis plusieurs générations et il tient à y intégrer sa femme et sa fille. Il les invite aussi régulièrement au restaurant, les couvre de cadeaux, les emmène à l’Opéra, dans des expositions de peinture, en voyage. Elles sont le centre de sa vie.

Mais sa vie, justement, ne tient qu’à un fil. Sa santé est fragile. Et si Oswald RUSSELL peut compter sur l’aide indéfectible de son épouse qui règle avec dextérité et énergie toutes les questions d’ordre pratique, il connaîtra néanmoins un parcours médical chaotique qui lui vaudra plusieurs interruptions dramatiques dans sa vie professionnelle.



OSWALD RUSSELL
Son oeuvre et son travail

Oswald RUSSELL ne fut pas un compositeur très prolifique mais les œuvres qu’il a composées révèlent une grande sensibilité et bon nombre d’entre elles font référence à son pays d’origine, la Jamaïque. Ses « Danses Jamaïcaines » ont fait le tour du monde. Il les intégrait souvent dans un programme qu’il avait intitulé « De Mozart au Jazz », programme qu’il modifiait au gré du moment. Car ce musicien complet, compositeur, interprète et improvisateur, pouvait se permettre tous les styles de musique.

Lorsqu’en 1989, la Ville de Genève lui passe commande d’une musique orchestrale destinée à l’Harmonie Nautique, Oswald RUSSELL s’inspire d’une musique folklorique de son pays pour composer « Caraïbes ».

En 1952 déjà, - il n’a que 19 ans -, Oswald RUSSELL collabore à Kingston, avec la Compagnie de Ballet Ivy Baxter qui lui commande la musique de « Fishing by Night », un ballet destiné à la très officielle Revue Militaire du Couronnement de 1953, mettant en scène des hommes pêchant le crabe avec des torches au bord de la rivière. Dix ans plus tard, en 1962, Oswald RUSSELL compose la musique de deux autres ballets – « Legend of Lovers’ Leap » et « A time to Rejoice » - puis en 1963 celle de « Games of Arms ». Ces trois musiques lui sont commandées par la Compagnie Nationale de Ballet de la Jamaïque, alors dirigée par Rex Nettleford.

Toujours dans le cadre des musiques de ballet, Oswald RUSSELL composera ensuite en 1970 « D’Alpha en Alpha » commande de l’Institut Jaques-Dalcroze de Genève.

En 1969, Oswald RUSSELL accepte de composer la musique du film « Les Vieilles Lunes » du réalisateur Daniel FAHRI. Présenté au Festival de Cannes, le film sera très remarqué, en particulier pour sa musique.

Oswald RUSSELL a également collaboré avec le Théâtre des Marionnettes de Genève, fondé par Marcelle MOYNIER. Il est notamment l’auteur de cinq musiques de scène : « L’Etrange Pays d’Oz » (1974), « Pamplemousse le Tigre » (1978), « Trente Bougies » (1980), « L’Etoile de Paille » (1982) et « Poucette » (1986).

On lui doit également « Trois Danses Jamaïcaines » (1970), une « Humoresque N° 1 pour piano » (1983), une « Elégie pour violoncelle solo » écrite en 1984 à la mémoire de son père James et dont le dédicataire est le violoncelliste Philippe MERMOUD, aujourd’hui décédé, ainsi qu’une pièce pour flûte solo « The Beachcomber » (1984).

Côté musique religieuse, Oswald RUSSELL est l’auteur d’un « Cantique » (« Si hauts dressés que soient nos murs »), composé à l’occasion de la cinquième Assemblée du Conseil Œcuménique des Eglises (1974), et de « Abba Father » (1981).

Les dernières pièces composées par Oswald RUSSELL sont une pièce pour alto et orgue, interprétée par sa fille dans le CD « Russell par Russell », et une « Fantaisie » pour cor anglais et orgue (2009) dont la dédicataire est la corniste Suzanne PERRIN-GOY.

La Télévision Suisse Romande possède de riches archives sur Oswald RUSSELL comme le souligne son ancien Directeur Guillaume CHENEVIERE, qui a préfacé le livre « Hommage à Oswald RUSSELL, un océan d’amour », paru en 1993, sous la plume de Danielle RUSSELL, qui lui avait déjà consacré « Le Loup Blanc » en 1987, un récit relatant le combat des époux RUSSELL, suite à une erreur de diagnostic ayant failli emporter le pianiste.

Oswald RUSSELL a accompli une œuvre merveilleuse par sa musique. Il a laissé à tous ceux qu’il a côtoyés, l’empreinte indélébile de son talent, de ses compétences professionnelles incontestables et de ses connaissances impressionnantes dans de nombreux domaines. Mais il a laissé aussi à bon nombre de personnes de par le monde, le souvenir impérissable de sa modestie légendaire, de sa foi inébranlable, de sa délicate gentillesse, de son éternel sourire, même dans la souffrance, de son rire sonore et de son amour illimité qu’il distillait à tout un chacun, le considérant avant tout comme une créature de Dieu, unique, à aimer et à respecter.

Décédé le 2 juillet 2012 à Genève à l’âge de 78 ans d’une dissection de l’aorte, Oswald RUSSELL repose aujourd’hui au cimetière St.-Georges dans l’espérance de cette résurrection à laquelle il croyait fermement.




OSWALD RUSSELL

CURRICULUM VITAE

Né le 16 août 1933 à Kingston, Jamaïque, Oswald RUSSELL a commencé ses études de piano sous la direction d’Ena Helps. Il travaille ensuite à l’Académie Royale de Londres sous la direction d’Eric Grant où il remporte un Premier Prix (Médaille d’Or), puis à Paris, avec Jacques Février, et enfin à la prestigieuse Julliard School of Music de New York avec Edward Steuermann.

En 1964, il s’établit à Genève, entre dans la classe de virtuosité de Louis Hiltbrand et remporte, huit mois plus tard, un brillant Premier Prix avec félicitations du Jury. Parallèlement, il poursuit, sous la direction d’André-François Marescotti, des études de composition commencées à Londres avec Lennox Berkeley. Lauréat du concours Mozart de la B.B.C. à Londres et Premier Prix du Premier Concours d’Improvisation de Lyon dans la catégorie jazz et la catégorie classique, Oswald RUSSELL a aussi été compositeur de la Compagnie Nationale de Ballet de la Jamaïque. Il est également l’auteur de la musique du film « Les Vieilles Lunes », présenté au Festival de Cannes en 1969, de la musique « d’Alpha en Alpha », œuvre collective commandée par l’Institut Jaques-Dalcroze de Genève, de plusieurs pièces éditées pour piano, violoncelle et flûte et de 5 musiques de scène commandées par le Théâtre des Marionnettes de Genève, « Le Pays d’Oz », « Pamplemousse le Tigre », « Trente Bougies », « l’Etoile de Paille » et « Poucette ». Il est également l’auteur d’une œuvre orchestrale « Caraïbes », commande de la Ville de Genève, destinée à l’Harmonie Nautique.

Professeur d’improvisation et d’harmonie pratique au Conservatoire de Genève et à l’Institut Jaques-Dalcroze, Oswald RUSSELL a marqué de nombreuses volées de musiciens professionnels. Concertiste, il a joué dans le monde entier et sur toutes les grandes scènes.

Oswald RUSSELL était un artiste authentique et complet, réunissant à la fois le pianiste, le compositeur et l’improvisateur. Décédé le 2 juillet 2012, Oswald RUSSELL laisse une épouse, Danielle, et une fille unique, Alexandra, de 34 ans.



ALEXANDRA, CAROLINE, ODILE

3 janvier 1978

Alexandra, Caroline, Odile naît à Genève le 3 janvier 1978. Elle est l’unique descendante de Danielle et Oswald RUSSELL qui la surnomme « Sa meilleure Sonate » ou « Son rayon de soleil ». Pour ses parents, elle est un miracle car, à l’instar de sa belle-mère, qui a fait sept fausses couches, Danielle RUSSELL, elle, en a fait quatre.



OSWALD RUSSELL


1982 est une année sombre pour Danielle et Oswald RUSSELL. Victime d’une erreur médicale, Oswald RUSSELL va subir 5 opérations successives dont deux trépanations. De cette expérience douloureuse naîtra le premier livre de Danielle RUSSELL : LE LOUP BLANC. Ce livre existe en version anglaise et en version française (…).



OSWALD RUSSELL

DISCOGRAPHIE

LES VIEILLES LUNES
Musique d’Oswald Russell
Film de Daniel Fahri (Les Films de l’Aube)
Chef d’orchestre : Daniele Patucchi – Production G. Giacchi (AM-SAG 9016, CA.DI., Campi Distributione, Via Virglio 8, 00192 Roma)

Fanni JONES
Oswald RUSSELL
Gaspard de la Nuit (Ravel)
Negro Spirituals
(AVE 30701 Stereo/Mono Audio Visual Enterprises)

MOZART
Concerto pour deux pianos et orchestre en mi bémol maj. K. 365
Concerto pour trois pianos et orchestre en fa maj. K. 242
Denise DUPORT – Muriel SLATKINE - Oswald RUSSELL, piano
Collegium Academicum de Genève – Dir. Robert DUNAND
Guilde Internationale du Disque – Concert Hall - SMS 2742)

MUSIC FOR PERCUSSION
Sumire YOSHIHARA, percussion
Sébastien RISLER et Oswald RUSSELL, piano
Thomas FRIEDLI, clarinette
(Guilde Internationale du Disque – Concert Hall SMS 2854)

CARAIBES Musique d’Oswald RUSSELL
Commande de la ville de Genève pour l’Harmonie Nautique (1989)

RUSSELL PAR RUSSELL
Œuvres d’Oswald RUSSELL pour piano, orgue et alto interprétées par Oswald et Alexandra RUSSELL (alto)

OSWALD RUSSELL EN CONCERT
(Double CD)
Concert enregistré en public dans la Grande Salle du Conservatoire de musique de Genève le 20 octobre 1998

COMPOSITIONS EDITEES (EDITIONS HENN GENEVE)
Three Jamaican Dances      (1970)
Humoresque N° 1 pour piano     (1983)
Elegie pour violoncelle solo     (1984)  (A la mémoire de James Russell), dédicataire Philippe Mermoud)
The Beachcomber pour flûte solo     (1984)

MUSIQUE DE FILM
Les vieilles Lunes, de Daniel Fahri (1969)

MUSIQUES DE SCENE
(Créées au Théâtre des Marionnettes de Genève en)
L’étrange Pays d’Oz (1974)
Pamplemousse, le Tigre (1978)
Trente Bougies (1980)
L’Etoile de Paille (1982)
Poucette (1986)

MUSIQUE ORCHESTRALE
Caraïbes
(création 1989) (Commande la Ville de Genève destinée à l’Harmonie Nautique)

MUSIQUES DE BALLET
Fishing by Night (1952)
(Commande de la Compagnie Ivy Baxter) Legend of the Lovers’ Leap (1962)
A Time to Rejoice (1962)
Games of Arms (1963)
(Trois ballets commandés par la Compagnie Nationale de Ballet de la Jamaïque) D’Alpha en Alpha (1970)
(Commande de l’Institut Jaques-Dalcroze de Genève)

MUSIQUE RELIGIEUSE
Cantique (1974)
(Sur un poème de John S. Mbiti, traduction française Etienne de Peyer (1975), traduction allemande C. Michael de Vries (1975). Ce cantique, composé à l’occasion de la 5ème Assemblée du Conseil Œcuménique des Eglises, a été édité dans le recueil « RISK » (Editeur : WCC Publications Office, Genève)

Abba Father (1981)
(Celebration Hymnial Vol. 2 - Mayhew – McCrimmond Ltd.England, Ed. Robert B. Kelly)
Rhapsodie pour alto et orgue (1988)
Fantaisie pour cor anglais et orgue (2009)

VIDEOGRAPHIE
- Interview d’Oswald RUSSELL et Sonate de Scarlatti en mi majeur (TSR, Carrefour, 19.10.1965, 6’45’’)
- Devine qui vient ce soir (TSR, 15 émissions diffusées du 18.12.1976 au 2.1.1977, avec chaque jour un morceau différent interprété par Oswald RUSSELL)
- Solitude et joie du créateur (TSR, Vespérales, 13.4.1980, 8’40’’)
- Table d’Hôte (TSR 23.12.1980)
- Blue Monday Blues (TSI février 1981 : Oswald RUSSELL joue Gershwin)
- Moments volés à Michel Soutter (TSR Champs Magnétiques, 15.10.1985 : Oswald RUSSELL joue Schubert)
- Nuit de la Musique, à l’occasion du 150ème anniversaire du Conservatoire de Genève, Oswald RUSSELL et Henri CHAIX jouent « 4th Avenue, Their hearts were full of Spring » (TSR, 5.10.1985)
- Viens voir la musique (TSR, Téléscope, 30.12.1987, Oswald RUSSELL présente son instrument)







OSWALD RUSSELL

HIS GREAT LIFE

Oswald RUSSELL is 38 years old when he meets, beginning 1971, the girl who will become his partner, his confident and his wife during 41 years. Her name is Danielle, she is 26 years old and born in Geneva. On October 30th, 1971, they get religiously married by the Pastor Philip POTTER, General Secretary of the Oecumenical Council of Churches.

After six years of marriage, Danielle and Oswald RUSSELL still hope a child. They are finally granted. On January 3rd, 1978, they thank God for the birth of Alexandra, Caroline, Odile. She will be their only child. During her whole childhood, Alexandra will follow her parents’ peregrinations and attend every concert of her Daddy. As sensible as her father, she will grow up in the same way, studying solfeggio, keyboard harmony, classical dance, tap-dance and violin before opting for viola. First viola of the „Orchestre Symphonique Genevois“, she will record some years later on a CD („Russell by Russell“) a composition by her father for viola and organ. But before that, as her parents did, Alexandra will achieve classical studies. At the University of Geneva, in the Psychology Faculty, she will defense a thesis on the emotional reactions of infants with regards to the music. She will then start studies of international Right at the University of London. As for Oswald RUSSELL, he will open a new way – unknown in Geneva – to classical musicians by creating a course of improvisation and keyboard harmony for future professional music teachers, at the Conservatoire of Geneva and at the Jaques-Dalcroze Institute. To be able to pursue his career of soloist which leads him to perform all around the world, he will teach part time. Unanimously respected for his exceptional pedagogical competences, Oswald RUSSELL sometimes replaces his former teacher of virtuosity, Louis HILTBRAND. He is also appreciated as adjudicator for virtuosity examinations, in Switzerland and abroad.

In his private life, Oswald RUSSELL is an irreproachable husband and a fond parent. Profoundly religious, he is constantly preoccupied by the well-being of others and in particular of his little family. Thanks to his legendary prettiness, his out-norm modesty, his in-born sense of ethics, Oswald RUSSELL raises up general admiration. He has an impressive social net, in the musical and cultural world as well in the diplomatic world where his family has moved since several generations and he wants his wife and his daughter in be integrated in it. As well he invites them both regularly to the restaurant, to the Opera, to exhibitions, he covers them with presents, organizes trips abroad. They are the centre of his life.

But his life, hangs precisely by a thread. His health is fragile. And if Oswald RUSSELL can count on the indefectible help of his wife who is taking care of everything to preserve him from all kind of stress, Oswald RUSSELL will have however a chaotic medical course with several dramatic interruptions in his professional life.



OSWALD RUSSELL

HIS BIOGRAPHY

Selbourne Oswald (Ossie) Alfred Russell was born in Kingston, Jamaica on August 16th 1933. His mother, Winifred, was a well-respected teacher. His father, James (Jim), was the Registrar of Births and Deaths in and for the parish of Kingston/St. Andrew. As such he was authorized to perform civil marriages and an occasional celebrity would visit Jamaica and be married by Jim. There would be an obligatory photo in the social columns of the Daily Gleaner.

From his earliest years, Ossie was very gifted musically. At the age of three he would improvise on the piano. His mother sent him to Ena Helps, who taught him piano and keyboard harmony. At the same time Ossie and his brother, Neville, went to St. George’s College. His pianistic skills were noted and in 1951 he played the piano in the school production of ‘Robin Hood’. Laurie Burke (later archbishop of Kingston) acted the role of Robin. By the time Ossie was in fifth form, he had achieved his LRSM (Licentiate of the Royal Schools of Music). They followed the usual curriculum and this usually ended in fifth form, at which time they would take the Senior Cambridge examination. This exam was set in Cambridge (UK), and the papers were sent to England to be corrected. Ossie passed his exams.

Ossie now felt that this was the time for him to go to England for further study. His father didn’t know what to do in this case. So he went to his friend, Monsignor Gladstone Wilson. Wilson, a Black man, was a secular priest who had achieved brilliant results when he studied in Rome. Msgr. Wilson suggested that Ossie stays in Jamaica for two more years, so that in the event the music didn’t pan out, he would have something to fall back on. Ossie left for England in 1951. He studied Eric Grant at the RSM. He chose violin as his second instrument, and composition with Lennox Berkeley. When his studies at the RSM were finished he had been awarded the Gold Medal at the RSM, and the McFarren, Worshipful Company of Musicians Medal.

Ossie then went to Paris where he studied with Jacques Février. He acquired French as his second language. In 1959, Ossie attended the Juilliard School in New York. He worked with Edward Steuermann, a disciple of Arnold Schoenberg. In New York he won the Harriet Cohen Medal and a prize in Napoli. In 1962, he returned to Jamaica where he taught at the Jamaica School of Music. In 1984, Ossie decided to relocate to Geneva, Switzerland. He entered the Conservatory of Music, studying piano with Louis HILTBRAND and composition with André-François MARESCOTTI. He played the Rachmaninoff Concerto #2 with the Orchestre de la Suisse Romande and was awarded the ‘First Prize of Virtuosity’ with distinction. At this time, Ossie lived with his aunt, Marion, who was at the Jamaican Mission. In 1967, Ossie played at the First International Improvisation Competition in Lyon, France. He won the First Prize in both the classical and jazz sections. The following year he won the BBC Mozart Competition Prize. His international career was launched and he went on tour to Africa, where he was accompanied by the Collegium Academicum Orchestra where he played Beethoven Piano Concerto #2.

During these years he travelled to many countries He played in many of the word’s important cities, London, Paris, N.Y., Geneva and many more but always returning to Geneva.



OSWALD RUSSELL
HIS WORK

Oswald RUSSELL has not been a very prolific composer but the pieces he has left reveal a great sensibility and quite a number of them refer to his homeland, Jamaica.

His « Jamaican Dances » have been played all around the world. He often integrated them onto a programme which he modulated according to the circumstances and which he has entitled „From Mozart to Jazz“. In fact, this accomplished musician, composer and improviser could allow himself all types of music.

When, in 1989, the Town of Geneva orders him an orchestral music for the Official Brass Band (Harmonie Nautique) of Geneva, Oswald RUSSELL will compose « Caraïbes », inspired by a folkloric song of his native country.

Already in 1952, - he is then only 19 years old, Oswald RUSSELL collaborates in Kingston with the Dance Company Ivy Baxter who orders him the music of « Fishing by Night » a ballet stagging men fishing crabs with torches at the riverside. The ballet is performed during the Official Military Coronation Tattoo of 1953. Ten years later, in 1962, Oswald RUSSELL, composes the music of two other ballets – « Legend of the Lovers’ Leap » and « A Time to Rejoice » and then, in 1963, the music of « Games of Arms ». Those three ballet music have been ordered to him by Rex NETTLEFORD, the Director of the National Jamaican Ballet Company.

In 1970, Oswald RUSSELL will also compose the music of the ballet « D’Alpha en Alpha », ordered by the Jaques-Dalcroze Institute of Geneva.

I9n 1969, Oswald RUSSELL accept to compose the music for the film „Les Vieilles Lunes“, produced by Daniel FAHRI. At the Festival of Cannes where the film is presented, he is particularly remarked for his music.

Oswald RUSSELL has collaborated as well with the Puppet Theatre of Geneva founded by Marcelle MOYNIER. He is he author of five orchestral musics ; „L’Etrange Pays d’Oz“ (1974), „Pamplemousse le Tigre“ (1978), « Trente Bougies » (1980), « L’Etoile de Paille »(1982), and « Poucette » (1986).

Oswald RUSSELL is the author of « Three Jamaican Dances » (1970), an « Humoresque » N°1 for piano (1983), an « Elegy for cello solo » (1984) composed at the death of his Father James and whose dedicator is the late cellist Philippe MERMOUD and a piece for flute solo, « The Beachcomber » (1984). His last compositions were the piece for viola and organ mentionned above and a « Fantaisie » for tenor oboe and organ (2009) which has been widely played by the dedicator, Mrs Suzanne PERRIN-GOY.

As for religious music, Oswald RUSSELL is the composer of a « Canticle »(« Si haut dressés que soient nos murs »), written for the Fifth Assembly of the Oecumenical Council of Churches (1974), and « Abba Father » (1981).

The Swiss Television possesses rich archives on Oswald RUSSELL, as his former Director, Guillaume CHENEVIERE, points up in the Preface of the book « Hommage à Oswald Russell, un océan d’amour », written in 1993 by Danielle RUSSELL, who had already published, in 1987 « Le Loup Blanc », the story of an error of diagnosis which nearly killed the famous pianist.

Through his music, Oswald RUSSELL has accomplished a marvellous work. He leaves to all of those who have met him, the indelible print of his talent, of his professional competences and of his impressive knowledges in every field. He has also left to every one the imperishable memory of his modesty, his faith, his prettiness, his sonore laugh and his unlimited love which he was distilling to everyone, considering him or her, and before everything, as a creature of God, unique, a creature to respect and to love.

Oswald RUSSELL died on the 2nd of July 2012 from a dissection of aorta, in Geneva, at the age of 78. He is resting at the St.-George cimetery, in hopes of this resurrection in which he firmely believed.




OSWALD RUSSELL
CURRICULUM VITAE

Oswald RUSSELL was born in Kingston in 1933 and made his first public appearance at the age of eight. Since 1951, he has been awarded scholarships to study at the Royal Academy of Music in London with Eric Grant, in Paris with Jacques Février, and at the Julliard School of Music (New York) with Edward Steuermann.

He has been living in Switzerland since 1964, and has study here with Louis Hiltbrand at the Conservatoire in Geneva where, in 1965, he was awarded the “Premier Prix de Virtuosité avec distinction”.

Since his first Wigmore Hall recital in 1965, Oswald RUSSELL has given many concerts in Great Britain, France, Switzerland, Germany, Yugoslavia, Italy, Spain, the Republic of Zaïre, Canada, Russia, and the USA, both as soloist and in chamber music ensembles.

Throughout his career, Oswald RUSSELL has won many prizes, notably the First Prize at the Lyon Festival (France) in the classical and Jazz piano sections of the “First International Improvisation Competition” in 1967, and the Second Prize at the BBC Mozart Piano Competition in 1968.

Professor of Harmony and Piano Improvisation at the Jaques-Dalcroze Institut and at the Conservatoire of Geneva, Oswald RUSSELL was also a composer. Among his compositions are 5 orchestral pieces ordered by the Puppet Theatre of Geneva, several “Jamaican Dances”, “Les Vieilles Lunes”, an orchestral film composition presented to the Festival of Cannes, “Caraïbes” ordered by the Town of Geneva.

Concert pianist, improviser and composer, Oswald RUSSELL was an authentic and accomplished artist. He died on July 2nd 2012 and is resting now in peace at the St.- Georges cemetery in Geneva.




REMERCIEMENTS
THANKS

J’aimerais remercier ici toutes les personnes qui m’ont aidée à réaliser ce site à la mémoire d’Oswald RUSSELL. Que chacune d’elles sache que j’ai été profondément touchée par cette aide, au moment précis où je me débattais entre maladie et deuil. Que Dieu les bénisse !

I would like to thank here all the people who have helped me in the realization of this website at the memory of Oswald RUSSELL. I want them to know that I greatly appreciated their help at a difficult moment of my life when I had to fight against unexpected illness and separation. God bless them!

Danielle Russell





A toujours Oswald

Oswald est parti
Jouer pour d’autres
Enchanter des êtres
Plus élevés que nous.

Oswald nous a quittés
Pour aller dans un milieu
Pas loin des cieux
Mais près d’ici.

Ca nous rassure
Car une âme pure
Est rare à notre époque
Et laisse ainsi,
S’il partait vers l’infini,
Un vide immense
Impossible à combler.

Il a déjà émerveillé
Des foules d’auditeurs.
Il a déjà fait rêver
Des masses en pâmoison

Non content avec ses notes
Il les a partagées,
Les a apprises aux autres,
Avec une partie de soi,
À des milliers d’élèves

Il a donné
Non seulement de la technique
Mais de l’inspiration,
De ce souffle unique
Que chaque grand sage
Imprime à ses instruments
En s’appropriant de leur conscience.

Il a compris
Avant tout autre
Que les pianos ont une âme
Celle de l’artisan
Qui l’a modelé avec passion
Et que l’instrumentiste
N’est que le traducteur
Des émotions primitives
Préparées, cherchées par le faiseur
Et interprétées,
Sublimées
Par le pianiste.

Le pianiste pénètre ainsi
Dans le monde réservé au génie
Qui sait caresser, toucher, harmoniser le clavier
Et frapper les cordes
Plus haut plus bas,
Plus avec le cœur qu’avec les doigts
Mais ses mains voltigeaient
Comme colombes
Mues par une force extra lucide

Mais le piano n’était pas son seul amour
Bien que ce fut avec lui, par lui,
Qu’Oswald a trouvé
La compagne sachant lire dans les notes
Plus que le simple son physique,
Le message hautement spirituel
Qui lui manquait
Pour être parfait
Pour être en consonance avec quelqu’un,
L’amie qui est entrée dans son univers
Dans sa confluence astrale ;
La complice qui a su comprendre
En rare alchimie émotionnelle
Ses interprétations.
Et savoir ainsi
Sans l’ombre d’un doute
Quel était
Son état d’esprit ;

La femme qui s’est laissé apprivoiser
Tombant dans le filet
De sa musique de fonds
La mélodie de tous les jours
Qui sortait d’une source intarissable
En forme de répétition quotidienne
Telle une mer limpide
De pétales musicaux
Destinées à apaiser les angoisses
À calmer les soucis,
Mais aussi l’étreinte solennelle
Réservée aux concertistes éveillés
Qui savent partager le fruit de leurs amours
avec des milliers de gens séduits.

L’épouse libre et cadenassée à la fois
Pouvant aller vers la stratosphère
À volonté en compagnie de ses colombes
Et n’arrivant jamais à quitter
La belle prison de la poésie supérieure

L’autre produit ponctuel
De la fusion Oswald – Danielle
Ce fut, à leur époque printanière
La plus belle des chimères,
Lorsqu’un précieux bourgeon
A fait son apparition

Semence qui s’est développée
En feu en flamme
Historique
Pléthorique
Comme une cité héroïque
Evocatrice de l’Egypte ancienne :
Alexandra.

Le père, la fille
Et la Sainte Mère !
Voici le triptyque
Pour toujours
Ainsi soit-il !


Hugo Guarin Style libre, Genève, Juillet 2012



Poèmes

Il est grand
Un peu plus grand que lui-même,
Et montre sa grandeur jusque dans les détails.

Il est fort,
Un peu plus fort que lui-même,
Et sa force se voit jusque dans la douceur

C’est une source en lui, une surabondance
D’être
Qui donne ce toucher, ce feu, cette élégance.

Et sa musique nous rend
Un peu plus grands que nous-mêmes,
Plus forts aussi que nous n’étions sans lui.


Dominique Porte
1. The sun beats down from a clear blue
sky
Blue waters rippling in a gentle breeze
rub against the sand white shore
People work
Children play, others learn to play

2. Bustling and noise among cloud
kissing buildings
What works and why it works
Steel minded devotion to perfection
Inspiration and Dreams transferred to
Reality

3. Lush green fields touch busy streets
Past and future compose the present
background
Cultures struggle with cultures but join
to fashion a canvass for life

4. Finally we stand before the Monument
feel the warmth of friendship and
sharing in a signal achievement


Arthur Thompson



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